"Le bouddhisme est un mode de vie par lequel nous développons les qualités de notre esprit.
C’est un mode de vie très particulier, car c’est une façon d’atteindre le bonheur
sans nuire à autrui."
LE XVIIe GYALWA KARMAPA, TRINLEY THAYÉ DORJÉ
"Le bouddhisme est un mode de vie par lequel nous développons les qualités de notre esprit.
C’est un mode de vie très particulier, car c’est une façon d’atteindre le bonheur
sans nuire à autrui."
LE XVIIe GYALWA KARMAPA, TRINLEY THAYÉ DORJÉ
Retrouvez sur cette page des enseignements parus dans la revue "Tendrel" éditée par Dhagpo Kagyu Ling jusqu'en 2002.
Lama Guendune Rinpoché
La méditation sur les divinités est parfois mal comprise. Il n'est, en effet, pas évident de comprendre comment de telles pratiques sont un moyen de transformation intérieure et permettent la reconnaissance de la nature de l'esprit.
Lors d'un enseignement donné à Dhagpo Kagyu Ling au début des années 80, Cuendune Rinpoché transmit quelques instructions qui permettent de mieux comprendre ce qu'on appelle la vision pure.
Lorsque nous nous engageons dans une action en relation avec le dharma, avec la pratique spirituelle, nous ne devons pas le faire en visant à obtenir un résultat mondain, à trouver des conditions favorables associées à une condition humaine supérieure, à une condition divine ou autre, mais avoir pour unique aspiration d'accomplir quelque chose qui soit utile pour tous les êtres considérés comme étant nos pères et nos mères. C'est ce type d'intérêt qu'il convient d'adopter.
Toutes les conditions heureuses que l'on peut expérimenter dans le monde à l'état d'être humain ou divin sont marquées par l'impermanence : tous ces bonheurs ne durent qu'un temps et cessent le moment suivant; en cessant, ils font place à la souffrance, à la frustration, à l' insatisfaction, et le cycle recommence. Par contre, l'état d'éveil, l'état de bouddha représente un état de félicité immuable et définitif, éternel et donc permanent. Et, lorsqu'on réalise cet éveil et cette félicité immuable, on a toute latitude pour accomplir le bienfait des êtres et les amener au même état, à la même libération, au même éveil.
Pour cette raison, lorsqu'on s'engage dans des méditations telles que celles basées sur la pratique d'une divinité ou celles du mahamoudra sans référence spécifique, l'attitude juste consiste à ne pas tomber dans une vision extrême qui saisit tout ce qui se manifeste comme étant réel, ni dans un autre extrême qui consiste à appliquer la vacuité à tout et à nier complètement toute forme de manifestation. On doit développer une autre conscience, qui est la vision correcte des choses et qui repose sur ce qu'on appelle la conscience de sagesse parfaitement pure ou la vision pure. Cette vision pure est la conscience que tout ce qui apparaît est pur en essence. On pratique ces méditations non pas pour réaliser un aspect, mais une totalité, celle-ci remplaçant une conscience impure et limitée par une conscience pure et intégrale.
Que signifie remplacer une conscience impure par une vision pure ? Cela consiste à s'entraîner à abandonner, à travers ces méditations, la perception ordinaire des choses, la relation grossière que l'on entretient avec les phénomènes et les êtres, pour la remplacer par une conscience de sagesse ou une conscience de la manifestation pure, c'est-à-dire une manifestation dans son état primordial de pureté. Par exemple, on imagine que le champ que l'on expérimente, la sphère de manifestation, n'est pas un lieu grossier, ordinaire, mais une Terre pure du corps de perfection de l'éveil, et on développe la conscience que tous les êtres apparaissant dans ces Terres pures sont des êtres de sagesse, c'est-à-dire qu'on ne perçoit pas les êtres avec qui on est en contact comme des personnes ordinaires, mais on développe la conscience qu'ils sont des êtres de sagesse, des dakas et des dakinis. On développe aussi la conscience que le lieu où l'on se trouve n'est pas un bâtiment ordinaire, mais le palais manifesté de l'éveil, de l'obtention de la bouddhéité. Ainsi donc, on déplace sa conscience et on remplace la conscience ordinaire par la vision pure de tout ce qui apparaît. Cette vision ne laisse aucune place aux perturbations mentales, source de conflit. En effet, étant donné que tout apparaît comme primordialement pur, il n'y a plus d'objet ni de lieu pour que les émotions se manifestent, il n'y a plus rien sur quoi elles peuvent se fixer.
On ne cherche pas à faire disparaître en tant que telle la manifestation dans son aspect impur ou grossier, mais on développe la conscience de la manifestation pure. Par exemple, lorsqu'on médite le corps d'une divinité, cela ne signifie pas qu'on remplace son propre corps par un autre corps, mais qu'on développe la conscience de tout ce qui est physique, de tout ce qui est manifestation, de toutes les formes comme étant formes pures. On fait la même chose en ce qui concerne la parole. La parole signifie le son, la vibration, et on remplace toutes les formes de conscience associées aux sons et aux vibrations impurs comme manifestations ordinaires par la conscience du mantra, la conscience que toute vibration est pure. On fait la même chose en ce qui concerne l'esprit, en remplaçant la saisie que l'on fait sur toutes les manifestations mentales comme étant un processus grossier et ordinaire de l'esprit, par la conscience du dharmakaya (1), c'est-à-dire la conscience que toute manifestation mentale est l'essence de sagesse et la sagesse s'élevant spontanément. De cette manière, on établit sa conscience dans la dimension de pureté, ce qui fait que, lorsque cette pureté s'établit et se répand, il n'y a plus de place pour la perception impure, qu'il n'est donc pas nécessaire d'éliminer ou d'abandonner en tant que telle. Elle devient d'elle-même caduque par l'établissement de la conscience pure.
Quand on accomplit ce processus, ce n'est pas une espèce de truc ou d'artifice que l'on utilise, dans lequel, tout d'un coup, on laisse quelque chose pour quelque chose d'autre, on fabrique quelque chose de nouveau qui sera plus joli et plus satisfaisant. Ce n'est pas dans ce sens là qu'on médite. Cela signifie que l'aspect pur est l'aspect primordial présent depuis toujours, l'aspect originel. Cet aspect ne va pas, tout d'un coup, être créé comme un nouvel objet mais, au contraire, on va aider à le rendre évident, manifeste, parce qu'il est déjà là. C'est ce qu'on appelle la clarté propre de l'esprit, la radiance inhérente à l'esprit dans son état fondamental. Au niveau ordinaire, cet aspect fondamental de l'esprit nous est étranger parce que voilé par les impuretés et les souillures qui le recouvrent.
Il s'agit donc de dissiper ces souillures, et la méthode la plus efficace pour le faire est justement de méditer dans cette conscience primordiale qui, par sa radiance et sa capacité de connaissance, a le pouvoir d'éliminer complètement toutes les impuretés.
Par exemple, au moment où l'on a la capacité d'établir de façon continue son esprit comme étant dans le dharmakaya, sa parole comme étant le mantra et son corps ordinaire comme étant le corps d'une divinité, cela signifie que cette conscience de tous les plans de la totalité inclut l'ensemble, c'est-à-dire qu'il n'y a plus de place pour autre chose et que la manifestation impure ne peut plus être opérante, puisque la conscience pure est totale et globale. C'est quelque chose qui n'est pas inventé, qui est là, c'est un simple changement dans la perception de ce qui est. Si vous avez un espace, vous le percevez, il est vide en tant que tel et, tant que la vision est impure, on peut dire que c'est un espace qui est dans les ténèbres. A partir du moment où le soleil s'élève, les ténèbres cessent, la lumière se répand et tout d'un coup illumine l'espace, permettant de voir tout ce qui est dans cet espace. Cela ne veut pas dire pour autant que ce n'était pas là auparavant; cela veut dire simplement qu'on ne pouvait le percevoir et que maintenant c'est devenu possible. Dans ce sens, l'état fondamental de l'esprit, le dharmakaya, est toujours présent mais, à cause des impuretés qui sont comme les ténèbres de l'esprit, on ne peut le percevoir. L'éveil est la capacité qui permet de dissiper ces impuretés et révèle d'une façon manifeste à l'esprit ses qualités, comme la lumière permet de percevoir tout ce que contient l'espace. Mais l'espace en lui-même n'a pas changé, il est immuable et représente simplement le réceptacle des ténèbres ou de la lumière. Lorsque la lumière est là, tout ce qui est dans cet espace est spontanément connu et se révèle.
Le point de départ revient à prendre conscience que l'esprit comporte beaucoup d'impuretés causées par les habitudes mentales. Beaucoup d'obscurcissements ont été créés à travers cela et il est donc nécessaire de les dissiper. Pour ce faire, on utilise le moyen qu'est l'établissement de la conscience pure par la méditation: il faut reprendre encore et encore cet esprit qui dévie, qui a tendance à reproduire un modèle confus, pour remplacer celui-ci par une perception juste, une perception correcte et pure. On a souvent tendance à s'imaginer qu'il d'agit d'un processus qui demande beaucoup de temps et nous reste totalement étranger jusqu'au moment final où cette réalité se révèle à nous. Ce n'est pas comme cela que les choses se passent, parce que le développement de l'esprit impur vers l'esprit pur n'est pas un processus linéaire qui a une certaine durée dans le temps. C'est bien plutôt la conscience immédiate de l'immédiateté de l'esprit. L'esprit se manifeste d'instant en instant, il n'a pas de durée en tant que tel, simplement une succession d'instants. Il s'agit de placer sa conscience dans l'instant, de remplacer à l'instant même une conscience impure par une conscience pure et de reproduire ce processus pour chacun des instants par l'entraÎnement, par la méditation. Par cette répétition, on transforme progressivement l'esprit. Le moule des habitudes mentales qui perçoivent les choses de façon grossière est remplacé par une perception pure, et celle-ci représente un travail de tous les instants, qui peut s'établir et se révéler à chaque instant. C'est pour cela que l'esprit est présent sous sa forme pure et peut donc se révéler spontanément dans l'instant, dans l'instantanéité même. Ce n’est pas quelque chose qui serait créé ou fabriqué, comme le résultat d'un long processus.
Il faut bien comprendre ce processus de l'instantanéité de l'esprit : dans le même
instant, on peut expérimenter l'esprit comme étant impur ou comme étant pur; chaque instant, en fait, recèle en lui une potentialité de confusion et une potentialité d'éveil. Tout est en effet impermanent. La nature ou la dimension de l'esprit est l'impermanence; Ilesprit n'est donc pas défini une fois pour toutes, il est simplement le reflet de la manière dont on entre en relation avec lui. Nous faisons l'erreur de saisir l'esprit comme étant permanent, comme étant une espèce dlentité continue, très lourde à changer ou à transformer, alors qu'il est beaucoup plus mobile que cela et est simplement une succession d'instants. L'apparence ou la manifestation, c'est-à-dire tout ce que l'on rencontre et expérimente, n'est que le reflet de cette projection de l'esprit. On se trompe en saisissant l'esprit comme étant permanent, parce qu'on établit par là-même la relation aux choses comme une relation permanente, clest-à-dire grossière et impure parce qu'erronée. Toute la manifestation n'est là qu'en dépendance de l'esprit et il n'y a pas, dans cette manifestation, d'existence réelle ni davantage de permanence qu'il n'y en a dans l'esprit. Le procédé consiste donc à éliminer cette tendance à la croyance en la permanence, qui saisit l'esprit comme une espèce d'entité dans la durée, alors qu'il n'est que succession d'instants.
Dans la méditation, nous faisons l'erreur d'être complètement subjugué par cette conscience qui dit qu'il faut que tout se manifeste comme pureté, sagesse, etc. En opposition à cela, on classe les pensées et tout ce qui s'élève dans l'esprit pendant la méditation comme étant impurs, et on dit que cet état d'agitation des pensées est mauvais, qu'il ne devrait pas être là. On nou rrit l'espoi r que cet état cesse, qu'un jour on se sente différent, parce que les pensées ne seront plus là et qu'on sera bien tranquille et que tout sera pur. Cet espoir a de fortes chances d'être toujours déçu, parce qu'on n'est pas dans la perspective juste de la méditation, mais dans un principe de durée. On invente une espèce de réalité, de durée, on pense que d'un point on arrivera à un autre, alors que la réalité de l'esprit est là, dans le moment, dans l'instant ou dans l'immédiateté. La conscience pure est simplement la conscience qui se détache de l'apparence impure, qui ne s'attache à aucun aspect de l'esprit, qui ne saisit aucun des instants de l'esprit pour lui donner une plus grande durée, qui ne cherche pas à faire quelque chose des pensées ou de l'esprit lui-même, mais qui demeure simplement détachée du processus mental lui-même. ('est une conscience qui, lorsqu'elle regarde l'esprit dans son essence, les pensées dans leur essence, s'aperçoit que la pensée n'est rien en tant que telle, qu'elle n'a pas de couleur, pas de forme, pas de caractéristique, pas de réalité. La pensée n'est pas significative, la pensée est inexistante, elle est un instant de l'esprit et ne va pas au-delà de cet instant. Il ne faut donc pas s'attacher à la succession des pensées pour former une espèce de chaîne mentale, mais rester dans la conscience de l'instant. L'apparence pure prend place naturellement dans cette conscience de l'instant, il n'y a pas besoin d'être déprimé par l'apparence impure, par les pensées qui s'élèvent, etc., parce que c'est cet attachement à la manifestation impure qui la fait exister.
Si l'on est dans cet état de conscience directe et claire, toutes les émotions, toutes les manifestations et perturbations qui s'élèvent dans l'esprit, sont connues dès qu'elles apparaissent, mais l'esprit ne doit pas s'arrêter dessus, de même q'on ne doit tenter de les faire cesser. D'ailleurs, quand on est dans cet état de conscience, qui ne juge pas mais voit la totalité de l'esprit, voit cette succession d'instants, cette succession de tendances, cette succession d'états qui apparaissent les uns après les autres, on est conscient du tout et on n'est dominé par rien, on est emporté par rien. Puisqu'on voit l'impur, on voit le pur; puisqu'on voit le négatif, on voit le positif. La conscience est extrêmement discriminante, très claire, mais
elle n'est pas attachée aux processus mentaux. Elle demeure simplement dans l'instant, dans la conscience de l'essence: chacune de ces manifestations n'est qu1un instant, qu'un moment de l'esprit qui disparaîtra et fera place à un autre moment de l'esprit. On demeure sans saisie, sans attachement vis-à-vis de ce qui apparaît, de ce qui se manifeste dans l'esprit. C1est ce qui permet au mouvement de l'esprit d'être complètement libre, complètement naturel et inobstrué et, ainsi, les pensées s'élèvent et se libèrent simultanément.
Dans notre relation ordinaire au monde et aux autres, nous voulons toujours changer quelque chose à l'extérieur de nous-mêmes. Nos espoirs sont souvent déçus, car nous n'avons pas la possibilité de modeler les situations à notre volonté, et c'est pour cette raison qu'intérieurement nous sommes dans un état de souffrance et d'insatisfaction. Cela vient du fait que cette insatisfaction se déplace et se développe selon trois polarités: d'abord, en fonction de ceux qui nous sont chers, que l'on peut appeler nos amis ou nos proches, avec qui on voudrait rester pour toujours; ensuite, soi-même qui veut aussi se transformer et connaître un état de satisfaction en relation avec ces proches; enfin, les autres qui sont considérés comme des menaces pour soi-même, comme des ennemis, que l'on voudrait ne jamais rencontrer et repousser lorsqu'ils sont là. Nous avons cette volonté très forte qui s'attache ainsi, de manière partielle, à travers ces différentes relations. Nous voulons garder ce qui nous plaît, nous voulons repousser ce qui ne nous plaît pas, nous avons peur que ce qui nous plaît disparaisse, nous avons peur de ne pouvoir empêcher des conditions non désirables de se manifester. Cette peur est effectivement fondée, dans le sens où l'on n’y peut rien, car cela se manifeste quand même. Aucune situation nlest définitive, mais elle se transforme et change, marquée par l’impermanence. Dlun côté, nous avons cette saisie très forte qui veut fixer les choses une fois pour toutes telles qulelles sont, sans jamais qu'elles changent. Dlun autre côté, les choses changent tout le temps et par là-même nous échappent sans cesse. Alors, bien entendu, si lion saisit les choses, on est toujours en train de souffrir, car on nlest jamais satisfait puisque les choses se transforment. Il faut comprendre qulil en est ainsi, qulon ne peut rien retenir, parce que tout est impermanent et que tout change, et que clest cela qulon ne peut pas changer justement. La seule chose qulon puisse changer est sa propre saisie, sa propre relation aux choses. Cette volonté de fixer une fois pour toutes ce qui est bien et ce qui est mal, le bonheur et la souffrance est complètement vaine et insensée. Si, au contraire, on accepte les choses telles qulelles sont, les amis deviennent des ennemis, les ennemis deviennent des amis, on slaperçoit que tout se transforme, que rien ne dure, Ilami dlun jour peut être Ilennemi du lendemain, etc. Il nly a donc pas de raison de slaccrocher à cela, de se fixer là-dessus; il faut laisser les choses se transformer et les accepter telles qulelles sont. De cette manière, on se libère de la souffrance, parce que la souffrance est celle qui nlaccepte pas le changement.
Si lion abandonne cette volonté qui veut changer les choses à Ilextérieur de soi-même, une espèce de détente slopère tout dlun coup et, simultanément, un espace slouvre, comme une dilatation qui fait que lion pénètre dans une dimension semblable à un grand espace. Celui-ci a pour qualité dlêtre félicité, sensation de bien-être et de bonheur se situant au-delà de toute conceptualisation, parce qu1on ne peut rien ramener à un processus intellectuel. En abandonnant cette volonté, les choses se détendent et cette ouverture est génératrice de bienêtre, de bonheur, de satisfaction réelle. On comprend alors que la racine de toute cette lutte et de toute cette insatisfaction est la saisie d'un soi, la conception du «je». C'est en relation avec moi que les autres ou les situations extérieures existent, parce que lorsqu'il y a moi, il y a ce qui nlest pas moi, ce qui en est différent, et alors prend place le processus d'attraction vers ce qui est plaisant et de répulsion vers ce qui ne l'est pas. L'origine de toute l'insatisfaction repose donc sur cette conscience d'un soi. On s'aperçoit que toutes les manifestations qui en émanent sont simplement les produits d'un état d'ignorance, qui est l'ignorance de l'absence d'existence, de l'irréalité de cet ego. Si on comprend cela, si on peut apercevoir cette ignorance, on aura en même temps la perception de ce qu'est la sagesse, de ce qu'est la conscience juste. On peut alors réaliser la vérité de la sagesse par la compréhension de l'irréalité de l'ignorance.
(1) Le dharmakaya est l'esprit illuminé de tous les bouddhas, inconditionné et non formel, illimité, semblable à l'espace. C'est l'esprit primordial qui est réalisé, actualisé dans l'éveil.
Dhagpo Kagyu Ling
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