"Le bouddhisme est un mode de vie par lequel nous développons les qualités de notre esprit.
C’est un mode de vie très particulier, car c’est une façon d’atteindre le bonheur
sans nuire à autrui."
LE XVIIe GYALWA KARMAPA, TRINLEY THAYÉ DORJÉ
"Le bouddhisme est un mode de vie par lequel nous développons les qualités de notre esprit.
C’est un mode de vie très particulier, car c’est une façon d’atteindre le bonheur
sans nuire à autrui."
LE XVIIe GYALWA KARMAPA, TRINLEY THAYÉ DORJÉ
Voir l'original sur karmapa.org (anglais)
[Español aquí]
Le 21 septembre 2018
Thayé Dorjé, Sa Sainteté le XVIIe Gyalwa Karmapa, partage le message suivant à l’occasion de la journée internationale de la paix des Nations Unies.
Chers amis du Dharma,
En cette journée internationale de la paix des Nations Unies, je souhaite offrir un message à tous ceux qui rencontrent des difficultés dans leur vie.
Quand vous avez perdu des êtres chers, survécu à des ouragans, des typhons, des inondations ou des famines, ou encore quand vous êtes confrontés à des tempêtes dans votre vie personnelle ou professionnelle, vous pouvez penser que la paix est un rêve lointain, presque inaccessible.
D’une certaine façon, la paix peut être plus proche que vous ne le pensez. Qu’est-ce que je veux dire quand je parle de « paix » ? Elle peut être décrite en termes de lien, de dévotion et d’amour si grands qu’ils ne connaissent pas de limites.
Dans la vie, ce sont souvent les plus grands défis qui nous conduisent à la plus profonde dévotion. Le décès tragique de la femme et des enfants du grand maître Gampopa et sa dévotion envers le Dharma du Bouddha sont indissociables. De la même manière que la perte de la famille et de la maison du grand Milarepa et sa qualité spirituelle sont étroitement liées.
La paix et le chaos sont inséparables. La plupart d’entre nous qui vivons dans un confort relatif n’éprouverons peut-être jamais le lien profond qui est si souvent vu dans les histoires de résilience et de survie. Alors que nous prions pour la fin du mal-être et de ses causes, nous ne jugeons pas la souffrance comme « bonne » ou « mauvaise », parce que nous pouvons voir que ceux qui souffrent sont capables d'avoir une sagacité dont nous ne sommes pas en mesure de faire l’expérience et que, même au milieu de la tragédie et du chagrin, la graine de l’amour illimité peut être plantée.
Nous sommes tous différents et la façon d’appliquer ces pensées appartient à chacun. Mais essayez de ne forcer aucune connexion. Par exemple, lorsque nous écoutons des chansons que d’autres personnes écoutent, il se peut qu'elles ne résonnent pas en nous. Ne forçons rien, mais à la place écoutons gentiment leurs chansons et apprenons de leurs expériences. Nous avons besoin de découvrir notre propre manière d’actualiser la paix.
J’espère que ce message vous fournira du réconfort et vous aidera à développer le courage dont vous avez besoin pour avancer avec l’espoir au cœur.
Avec compassion,
Thayé Dorjé
Sa Sainteté le XVIIe Gyalwa Karmapa
Dhagpo Kagyu Ling
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