"Le bouddhisme est un mode de vie par lequel nous développons les qualités de notre esprit.
C’est un mode de vie très particulier, car c’est une façon d’atteindre le bonheur
sans nuire à autrui."

LE XVIIe GYALWA KARMAPA, TRINLEY THAYÉ DORJÉ

Les réservations du programme d'été  sont ouvertes à partir du 26 avril à 9 h
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Le 22 février 2020

Thayé Dorjé, Sa Sainteté le XVIIe Gyalwa Karmapa, partage le message suivant à l’occasion du losar et du début de l’année souris-métal mâle.
 

Chers amis du Dharma,

Le losar est un jour de congé annuel qui prend place à la fin du cycle de l'année lunaire. De nombreux pays asiatiques le fêtent après la récolte annuelle des cultures, le rassemblement des animaux et les gros travaux en tout genre.
Tout message suggérant de supprimer la gaieté de cette occasion, ou de toute autre occasion, peut sembler sinistre, ou gâcher en quelque sorte le plaisir. Nous pourrions avoir l'impression qu’il nous est demandé de renoncer aux réjouissances en raison d'un événement malheureux. Lorsqu'une religion ou une pratique religieuse est préconisée pour remplacer une occasion de réjouissance, cela peut rendre l'ambiance encore plus morne !

J'espère que ce ne sera pas le cas lorsque je vous demanderai, chers amis du Dharma, de pratiquer au lieu de célébrer cette fête annuelle. Il est certain que le losar ne fait pas partie de la culture de nombreux pratiquants. Pourtant, ayant développé au fil du temps un lien avec les traditions bouddhistes tibétaines, beaucoup se sentent proches de l’idée asiatique du losar. C'est pourquoi j'aimerais profiter de cette occasion pour partager quelques réflexions à ce propos.

Toutes les célébrations sont censées être agréables. Cependant, lorsque quelque chose – quoi que ce soit – nous est imposé, une résistance émotionnelle semble s'élever. Il est difficile de forcer quelqu'un à se réjouir, bien sûr. Souvent, dans les sociétés, essayer de forcer la joie semble être l'une des nombreuses causes d'anxiété ou dukkha. L'intention peut être noble, mais les moyens manquent quelque peu d'habileté. La pratique du Dharma du Bouddha est cependant censée être ce moyen habile.

Chaque moment de notre vie peut être célébré. Aussi ordinaire qu'une activité puisse paraître, qu'il s'agisse de faire la vaisselle, d'élaguer les arbres ou de marcher, chaque moment est une célébration. Quelle que soit l'importance d'une activité, qu'il s'agisse de progresser dans les découvertes médicales, de gouverner une nation, d'élever des enfants ou d'enseigner à des étudiants, chaque moment est une célébration. La précieuse pratique du Dharma du Bouddha est le moyen par lequel notre aspiration à être témoin de ces moments peut être comblée.

Plus nous essayons de développer une relation avec la pratique du Dharma du Bouddha, plus il sera facile et agréable de suivre le flux du changement, de vivre avec l'impermanence.

Il n'est alors pas nécessaire de nous imposer la joie. À ce moment-là, chaque jour est un losar.

Avec toute ma compassion,

Thayé Dorjé
Sa Sainteté le XVIIe Gyalwa Karmapa

 
Traduction de la carte de vœux :

 


Orbe qui exauce les souhaits, conférez-nous vos meilleurs augures
Pour que s’accroisse la puissance du mérite, de la sagesse et de la longévité.
Vous êtes le déploiement naturel de la sagesse tout-accomplissant des bouddhas.

À l’aube de 2020, année souris-métal mâle du calendrier lunaire, je vous offre mes aspirations sincères pour que vous accomplissiez vos activités spirituelles aisément, sans rencontrer de difficultés.

Avec mes meilleurs souhaits,
Karmapa Trinley Thayé Dorjé 

 

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