"Le bouddhisme est un mode de vie par lequel nous développons les qualités de notre esprit.
C’est un mode de vie très particulier, car c’est une façon d’atteindre le bonheur
sans nuire à autrui."

LE XVIIe GYALWA KARMAPA, TRINLEY THAYÉ DORJÉ

Les réservations du programme d'été  sont ouvertes à partir du 26 avril à 9 h
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La nature de bouddha - Notre potentiel de sagesse, de compassion et de bonheur - Shamar Rinpoché

Chers amis,

Nous sommes heureux de vous annoncer la sortie d'un nouvel ouvrage :
La nature de bouddha - Notre potentiel de sagesse, de compassion et de bonheur tel qu’enseigné par Shamar Rinpoché, Mipham Chökyi Lodrö sur la base du texte du IIIe Karmapa, Rangjung Dorjé, Révéler l’essence de tathāgata.

En voici la présentation par les éditions Rabsel :

 Pour actualiser notre nature de bouddha innée, nous devons suivre un chemin qui révélera la sagesse de notre esprit. Nous devons travailler avec notre état actuel illusionné et pour cela la bodhichitta est requise… Indépendamment du genre de méditation dans lequel vous vous engagez, avoir une compréhension claire est important pour votre pratique… Lorsque votre vision des choses est correcte, la méditation se déploie alors dans la bonne direction sans erreurs ni problèmes… Par conséquent, une bonne compréhension de l’esprit est requise afin de devenir un bon méditant. 

 

■ Extrait de l'enseignement de Shamar Rinpoché (p.31-32)

Le Bouddha a transmis d’innombrables enseignements qui correspondent aux innombrables défis que les êtres sensibles rencontrent. Tous ces enseignements sont conçus pour aider les pratiquants à ac- tualiser leur nature de bouddha, le véritable mode d’être de l’esprit.
Le terme « esprit » recouvre deux aspects principaux. Il dénote d’un côté l’esprit samsarique et, de l’autre, il désigne la véritable nature de l’esprit.
La source des nombreux problèmes de notre esprit samsarique est l’ignorance. L’ignorance est comme un voile, un aveuglement, omniprésent qui déclenche tous nos problèmes. Nous pouvons la comparer à l’effet d’une maladie cardiaque chronique qui limite le fonctionnement du cœur et entraîne une mauvaise circulation de l’oxygène affectant ainsi tout le corps. De la même façon, l’ignorance de l’esprit est un obscurcissement ; il s’agit de la source de tous nos problèmes.
Qu’est-ce que l’ignorance ? Pour l’exprimer simplement, c’est le fait qu’à chaque instant, l’esprit ne soit pas pleinement lucide quant à sa véritable nature. En d’autres termes, l’esprit ne se connaît pas et, par conséquent, il demeure dans un état ignorant. Dans cet état de non-lucidité, toutes sortes de concepts, de pensées et d’émotions s’élaborent ; elles influencent nos actions et, de ce fait, nous errons dans le cycle samsarique de l’existence, avec toutes ses illusions et sa confusion.
L’esprit samsarique est confus dans le sens qu’il se trouve dans un état de constante distraction, parce qu’il ne demeure pas dans sa véritable nature. La fonction ou la caractéristique spécifique de l’esprit est de connaître et d’éprouver. Lorsque l’esprit est distrait, cette connaissance ou expérience est tournée vers l’extérieur au lieu d’être tournée vers elle-même. L’esprit entre en relation avec ce qui semble être un monde extérieur en percevant des phénomènes, comme des sensations qui se produisent sur la base des organes sensoriels du corps. Par exemple, par l’intermédiaire de la conscience oculaire, l’esprit est distrait par les formes visuelles qu’il voit. Par l’intermédiaire de la conscience auditive, il est distrait par les sons qu’il entend, etc. Sur la base de ces perceptions et des sensations qui leur sont associées, l’esprit effectue des distinctions et évalue ce qui est perçu en bon ou mauvais, agréable ou désagréable, etc. Ces distinctions se solidifient en d’autres distractions, comme l’attachement et l’aversion, et fixent l’esprit dans un cadre purement duel.
Le processus de la distraction est prolongé par les forces des afflictions mentales et des émotions. Leur nature intense et parfois agressive colore la distraction et la change en quelque chose qui n’est pas sain. Se produisent alors des schémas réactifs de sentiments et d’actions qui reflètent ces distinctions. Tout cela se déroule dans l’esprit samsarique dont l’ignorance est le schéma principal. Si l’esprit pouvait reconnaître sa propre nature, il ne serait pas sous l’emprise de l’illusion duelle, mais il ferait l’expérience de la réalité telle qu’elle est. Cependant, comme l’esprit n’est pas lucide quant à sa véritable nature, sa capacité naturelle et constante à connaître et à éprouver est donc externalisée sous la forme des distractions mentionnées auparavant.
En ce sens, tout ce que nous percevons n’est autre que l’apparence confuse d’un esprit confus.


Cet ouvrage est disponible à la boutique et librairie Dzambala.

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